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Un petit résumé sur le pastel R.Carriera Quentin de la Tour Mary Cassatt En fonction des proportions respectives du pigment et du liant, cela donnera une plus ou moins grande friabilité du pastel. Les couleurs sont alors intenses, parce que il y a très peu de liant. Il en existe de plusieurs sortes : les pastels tendres (forme ronde) et les pastels durs (forme carré). On peut l’estomper avec les doigts ou bien utiliser aussi des estompes. Dans le commerce, vous trouverez des pastels dans des boîtes de 10, 24, 45 etc...avec des teintes différentes en fonction des sujets d’étude que vous voudrez traiter (paysages, portraits...). Vous pourrez par la suite compléter votre palette en les achetant individuellement. Il est important de les conserver dans de la mousse afin d’éviter le mélange des pigments et de les classer par couleur, ce qui facilite le travail. Quand je réalise un tableau, j’utilise aussi les crayons pastels qui me servent principalement pour travailler dans le détail. Le pastel sec s’estompe facilement avec les doigts... Pour ma part, j’utilise également des estompes de différentes tailles en fonction de la partie sur laquelle je travaille (ci-dessous un crayon pastel et une estompe). LE PAPIER Le papier que l’on utilise pour le pastel doit présenter une rugosité suffisante pour retenir les pigments. Tout dépend du résultat que l’on recherche en fonction de sa propre expérience... Il existe différents supports et un large choix de couleur et vous choisirez donc un type de papier qui corresponde à votre propre style. Pour ma part, j’utilise le “pastelCard” pour la plupart de mes pastels, sa surface est légèrement granuleuse ce qui facilite l’estompage aussi bien avec les doigts qu’avec des estompes... Le seul inconvéniant avec le “pastelCard”, c’est qu’il est fragile à l’humidité et la moindre maladresse peut abîmer le support et il sera ainsi difficile de corriger le problème surtout si celui-ci est important. Il faudra veiller donc à bien faire attention de ne pas mouillé le papier de quelques manières que ce soit. LA CONSERVATION ET L’ENCADREMENT Dès que votre sujet est terminé, il faut le protéger car le pastel est très fragile et le moindre frottement abîmerai votre travail. Le fixatif peut-être utilisé pour fixer la poudre du pastel au support, mais les couleurs peuvent se trouver légèrement modifiées. C’est pour cette raison que je ne l’utilise plus, je souffle bien au moyen d’une souflette l’excès de poussière et ensuite, je range mon sujet dans un carton à dessin en prenant soin de mettre du papier entre chaque dessin afin d’éviter tout frottement. L’encadrement est la finalité de votre travail. C’est le meilleur moyen de le protéger et de le mettre en valeur. Le choix des baguettes est large et c’est à chacun de trouver ce qui lui convient le mieux en fonction de ses goûts personnels. Ce qui est préférable, c’est que votre pastel ne vienne pas en contact avec le verre, il faut pour cela mettre une marie-louise (ou passe-partout) d’une certaine épaisseur. Vous pouvez assembler deux passe-partout voire plus en fonction de vos préférences. Voir les photos ci-dessous. Deux passe-partout assemblés Différents passe-partout Deux passe-partout avec cadre Par ailleurs, j’ai essayé un autre papier le “pastelMat”, sa surface est lisse, non granuleuse à la différence du “pastelCard”. L’estompage sur ce papier est toutefois un peu plus délicat. Je l’utilise pour certain de mes sujets (les portraits ou encore les animaux), le travail aux crayons pastels s’y prête bien et l’avantage de ce papier est qu’il est résistant, il garde ses propriétés même après avoir été gommé ou mouillé. De nombreuses teintes sont proposés pour ce papier tout comme pour le “pastelCard” Les pastels secs se présentent sous la forme de bâtonnets durs. Ils sont constitués d’un pigment naturel en poudre, mélangé à une certaine quantité de liants (gomme arabique, adragante ou résine). Le pastel doit son nom à cette pâte issue du mot italien “Pasta”. Les pastels sont utilisés au XVIIIe siècle par de grands pastellistes tels que Mary Cassatt, Degas, Maurice Quentin de la Tour ou encore la Vénitienne Rosalba Carriera qui excuta des portraits de personnalités de la cour de Louis XV avec un réalisme saisissant. Le pastel